C'est en 2008 qu'Yvonne Latron, une vieille dame argentée, est étranglée chez elle, dans le LoiretCher. Les enquêteurs privilégient la thèse du cambriolage. Mais très vite, le véritable mobile apparaît. La victime venait de faire des chèques pour près de 50 000 euros à une nièce lourdement endettée...Une ambulancière tourangelle, jugée en appel à Orléans pour le meurtre de sa tante qui a fini par (partiellement) avouer les faits...en septembre 2012.
"C'est un cambriolage qui a mal tourné. Tatie ne devait pas être là. Tout ça est de ma faute", a déclaré l'accusée, Elisabeth Latron, 55 ans, qui a avait d'abord nié en bloc lors de sa première comparution devant la cour d'assises de Blois en octobre 2011. Elle avait fait appel de sa condamnation à 25 ans de prison. "Tatie a été étranglée avec une corde que Steven (son complice, un ancien client, qui avait noué une relation avec elle) a achetée", ajoutatelle à propos du jeune homme de 24 ans qui comparaissait à ses côtés. Luimême avait été condamné à 15 ans de réclusion criminelle en première instance. L'accusée, qui aurait extorqué 50 000 euros à sa riche tante, reconnaît avoir ligoté la victime mais assure que la strangulation a été effectuée par son complice. "Tout est faux, c'est du grand délire !", rétorqua le coaccusé, Steven Barillet. Souffrant de la maladie de Crohn, le jeune homme, qui comparaissait libre en raison de son état de santé, avait été interpellé à l'audience en 2011...