Le ministère public près le tribunal de grande instance de Kinshasa Gombe poursuit Pierre Kasambakana Kasongo, alias pasteur Kas, pasteur principale de l’église primitive de Yeshua ha Mashyah, Daniel Mabiala Nzuzi, père biologique de la victime Mabiala Meda et Ngoma Nzatoto Jean clavaire, préposé de l’état pour viol sur mineur, mariage forcé au sein de son église, faux en écriture et usage des faux.

Les faits remontent au 08 janvier 2024.


Selon l’organe poursuivant, le prévenu Pierre Kasambakana Kasongo, aurait usé de sa qualité de pasteur en mettant la pression sur la fille Meda Mabiala, mineur d’âge, pour l’épouser comme sa douzième femme. Le prévenu aurait aussi porté atteinte aux mœurs en incitant les adeptes de son église d’épouser que les filles mineures d’âge. Le prévenu Kasambakana Kasongo alias pasteur KAS aurait également imposé à la fille Meda Mabiala un mariage forcé dont la célébration était devenue virale sur les réseaux sociaux. Le ministère public poursuit également le prévenu Mabiala Nzuzi Daniel, père de la fille pour avoir imposé à sa fille d’épouser son pasteur pour satisfaire les intérêts de ce dernier. Le ministère public poursuit en outre le prévenu Ngoma Nzatoto Jean clavaire pour avoir établi une fausse attestation de naissance et y insérer des mentions fausses.

A l’audience du jour, le tribunal appelle le 1er prévenu pasteur KAS à la barre pour sa version des faits. Le prévenu nie les faits mis à sa charge. Il soutient que c’est le père de la fille qui lui aurait supplié de prendre sa fille en mariage. Il soutient également que la fille aurait 18 ans d’âge et non
Le tribunal demande ensuite au prévenu s’il aurait reçu au préalable le consentement. Le prévenu Kasambakana Kasongo soutient que la fille aurait consentis en acceptant la célébration du mariage.

Le tribunal appelle ensuite le 2eme prévenu Daniel Mabiala, père biologique de la fille à la barre pour sa version des faits. Le prévenu soutient qu’il serait initiateur de ce mariage. Et ce mariage aurait été accepté par sa fille et sa famille. Il soutient en outre qu’il aurait pas reçu la dot de son pasteur, premier prévenu au motif qu’il serait convaincu d’offrir sa fille à son pasteur comme douzième épouse.

Le tribunal renvoi la cause pour la poursuite de l’instruction et plaidoirie.


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