« Ce qui ne vous tue pas vous renforce. » Jamais ce proverbe n’aura pris autant de sens. Après avoir survécu à une tentative d’assassinat ce 13 juillet, c’est victorieux que Donald Trump se présente à la convention républicaine qui s’ouvre ce jour. Celui dont les outrances verbales et le discours de haine tenu tout au long de sa campagne ont largement contribué à rendre violente la vie politique aux ÉtatsUnis, sort renforcé de cette agression. L’image du candidat républicain, visage ensanglanté et poing levé à l’ombre d’un drapeau américain, devrait ainsi accroître ses chances de l’emporter face au président sortant, déjà bien affaibli par une opinion publique douteuse de sa capacité à diriger un pays au vu de son état de santé. Cet incident va directement alimenter le narratif complotiste de Donald Trump qui accuse déjà Joe Biden et ses partisans d’être responsables de la montée de l’insécurité aux ÉtatsUnis. Ironiquement, les Républicains sont pourtant ceux qui ont toujours été de fervents défenseurs du Deuxième amendement de la Constitution américaine qui garantit le droit de porter une arme à feu.

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